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30 Apr

La cabane au fond de la pochette

Publié par Oreille  - Catégories :  #cabane, #maison, #cinéma, #maison hantée, #frisson, #peur, #horreur, #pochette album, #cover, #artwork

La cabane au fond de la pochette

De La maison du diable, film sorti en 1963 à Paranormal Activity, le cinéma regorge de films d’horreur et d’épouvante ayant pour thème la maison hantée. Sur les affiches de films (des classiques Amityville, L’exorciste, aux plus comiques Beetljuice ou Monster house) apparait bien en évidence une vieille baraque qui fout bien la trouille ou une maison tellement abandonnée et inhospitalière que même Norman Bates refuserait d’y vivre. Eloignée des autres et repoussante, la maison hantée se trouve facilement : soit c’est la dernière sur la gauche, soit c’est une cabane dans les bois.

Dans le monde des visuels musicaux et des pochettes d’albums, c’est aussi le cas. Sauf que la maison est plus proche du cabanon ou du cottage que du pavillon. Et le trouillomètre s’emballe beaucoup moins car l’effet recherché est différent. Dans les pochettes, ce ne sont pas des maisons hantées (même si honnêtement elles le paraissent) par des fantômes, des détraqués ou des forces du mal. On a plutôt affaire à des cabanes et à de modestes demeures en bois isolées de toute trace de civilisation. Sans électricité, parabole ni connexion internet. Isolée au milieu d’une forêt ou bâtie au fond d’un parc, la cabane fait rêver de plus en plus de musiciens (Veronica Falls, Eminem, Angus Stone,Timber Timbre entre autres) en quête de calme et de poésie.

La baraque nait du désir très hype et très bobo d’habiter le monde autrement et de se détacher du matérialisme et du consumérisme à outrance. C’est un retour à l’état de nature, où l’artiste va se reconstruire. L’artiste s’y refuge pour prendre de l’altitude et de la distance par rapport au quotidien. La cabane forme un cocon, propice à l’introspection et au voyage intérieur et ce pour mieux en sortir. « Le consumérisme incite aujourd’hui l’individu à se retirer du monde pour adopter une vie plus ou moins contemplative, à la manière de Diogène, qui, méprisant honneurs et richesses, s’exila dans son tonneau », remarque un pote psychanalyste dont je tairai le nom car actuellement, il est en cabane...

La cabane au fond de la pochette
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M
Le dernier opus de Ben Harper ne déparerait pas dans ta série :<br /> http://benharper.fr/wp-content/uploads/2014/03/childhood-benharper.jpg
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M
Et le mien aussi !!!!!!!!!
M
C'est bizarre, ton commentaire s'écrit en blanc sur blanc, faut surligner avec la souris pour le lire ! :-O
A
ah mais oui, carrément. Merci Maya pour ce supplément :)

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Un blog dédié aux pochettes de disques.